(de fit le z’eoufer derechef)
Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!
Aujourd’hui, c’est le grand rendez-vous annuel pour les philosophes que nous sommes!
Pour la quatrième année consécutive, nous allons vous refiler une correction d’un des sujets ce dont au sujet duquel le bac Philo (dendron?) 2011.
Nous commençons à avoir des annales de ch’val que Michou nous envie:
2010:
http://franck77.unblog.fr/2010/06/17/cest-le-trois-cent-treizieme-fafiot/
2009 :
http://franck77.unblog.fr/2009/06/18/cest-le-deux-cent-dix-septieme-fafiot/
2008:
http://franck77.unblog.fr/2008/06/16/cest-le-bouzieme-fafiot-bis/
Cette année, les téléphones portables, les calculatrices, les fours à micro ondes et les sèches cheveux sont interdits pour éviter la fraude.
Nez en moins, une dérogation a été accordée pour les élèves de Luc Ferry, qui auront le droit de consulter leurs notes de cours pendant l’épreuve, c’est vous dire à quel point ils sont dans la merde avec leurs cours Ferryen.
Ce n’est pas tout cela mais ligotons ce que l’on nous propose :
Pour les séries S :
La culture dénature-t-elle l’homme?
Peut-on avoir raison des faits?
Commentaire d’un extrait des Pensées de Pascal.
Pour les séries L :
Peut-on prouver une hypothèse scientifique?
L’homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même?
Commentaire d’un extrait du Gai Savoir de Nietzsche.
Pour les séries ES :
La liberté est-elle menacée par l’égalité?
L’art est-il moins nécessaire que la science?
Commentaire des Bienfaits de Sénèque.
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Balançons la soudure:
La culture dénature-t-elle l’homme?
Avant de réfléchir si la culture peut dénaturer l’homme, il faudrait peut-être se poser la question de savoir de quelle culture on cause. Il serait facile d’aller zieuter dans le dico, mais comme cette année on doit participer à l’épreuve en calebard, il faut faire appel à ses souvenirs.
Six jeunes m’abusent, il y a une chiée d’acceptions pour définir la culture.
La première définition de culture qui nous vient en tête est celle de cultiver, la terre, par exemple. Cette définition végétale n’est pas dénuée d’intérêt, et nous verrons Plutarque que nous ne pouvons et nous ne devons pas la négliger pour résolutionner la problématique suce posée à huit plombes du mat.
Une deuxième définition de la culture est celle d’ensembles de coutumes, d’idées religieuses, artistiques, politiques, qui, en fait, rassemblent des gaziers dans un groupe plus ou moins important. Dans ce cas précis, pour décortiquer la chose, on va en baver, mais on va s’y atteler tout de même
Une troisième définition de la culture, la plus simpliste, est l’ensemble des connaissances acquises.
Enfin, il y a la culture physique, mais là c’est une autre épreuve, que je vais dehors et déjà écarter car je n’ai pas mis mon short, ni mon maillot de bain.
Il y a bien d’autres sens donnés à la culture mais comme j’ai passé un temps dingue dans les révisions, je n’ai pas eu le temps de mettre le nez dans les Roberts pour zieuter la liste complète.
La question posée parle de dénaturation. Et c’est là que l’on se rend compte que les profs de philo qui ont pondu le sujet ont du les écrire en mobylette un lendemain de jour de grève, car on ne peut causer de dénaturation que sur des produits, des substances ou des molécules. On ne va pas leur en vouloir, mais on va faire avec car nous n’avons pas le choix.
Je suppute (aux bois?) que le sens qu’ils ont voulu donner à dénaturer doit être celui de transformer, dépraver, modifier été ces rats…
On ne va pas s’amuser à définir l’homme, car tout le monde voit en gros le zimbrec, et comme j’attaque la rédaction de cette correction trois plombes après le début de l’épreuve, cela ne me donne pas beaucoup de mou pour décortiquer l’animal.
Reviendons donc à la culture agricole. Sans cul férir, nous pouvons affirmer que cette culture là dénature tellement l’homme qu’on a du mal à le reconnaître tellement il en prend un coup dans la tronche. L’exemple récent de la culture du soja dans les célèbres rizières allemandes démontre par A plus B que même l’homme ininteressé par la terre, y creuse son trou sans bouger les oreilles.
En ce qui concerne la deuxième acception du mot culture, là aussi l’homme peut deviendre complètement dénaturé s’il ne fait pas gaffe à ce qui se passe . Comme disait le célèbre philosophe Jérémy Matournée, « Faire partie intégrante d’une culture, c’est paumer son libre arbitre et sa liberté ». Et ce n’est pas si con que ça. En effet, je connais des gaziers qui sont à donf dans la culture Celte, dans la culture de l’oubli, dans la culture du jenenveuxplustiste, dans la culture du secret, et bien croyez moi, que dès qu’on leur cause d’autre chose, ils nous envoient chez plumeau.
La culture, comme ensemble des connaissances, dénature-t’elle l’homme? On peut chipoter et tergiverser (satanique?). La culture, dans ce sens là du vocable, fait la nature même de l’homme, ce qui le différencie de la bête.
L’homme est enrichi et non pas dénaturé pas ses connaissances plus ou moins vastes, ce qui lui donne le grade le plus élevé dans le règne animal. A vouloir absolument connaître des trucs vraiment indispensables comme le score à la mi-temps de Gueugnon-Guingamp, ou bien la marque du saucebaque utilisé pour la confection de la robe de Lady Gaga, on sent bien que la culture dévoile la Nature de l’homme, celle d’ être l’animal le plus con de la création! Dans ce cas précis, l’homme n’est pas du tout dénaturé puisque c’est son état naturel.
Certes, les plus retords d’entre vous me ressortiront la célèbre citation de Jean Phonce Lemanche (Philosophe du Marais) qui nous proclame: « L’homme sans culture, c’est comme Milan sans Remo, une création divine qui pédale dans la choucroute », mais c’est de bonne guerre! Cependant, il faudra me prouver, d’une main, que l’homme est une création divine, avec recherche d’ADN et le toutim, mais là c’est un autre sujet de philo que l’on garde sous le coude, et, de l’autre main, que citer Milan sans Remo est un peu facile puisque ça fait partie des classiques d’avant Tour.
Bref, on ne va pas se foutre la rate au court bouillon pour disserter huit jours sur une connerie philosophique, mais on peut conclure que la culture peut ou ne peut pas dénaturer l’homme, cela dépend où l’on se situe, de quel angle on observe le gourbi et du temps que l’on a à perdre.
Enfin, après ce corrigé gratos ( le seul du oueb en ce moment), je m’en va réviser mes fiches sur le cours de dynamique des fluides, car on enchaîne sur l’apéro.