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C’est le quatre cent cinquante septième fafiot!

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Lundi 17 Juin 2013

(de ne pas remettre les conneries à Plutarque derechef)

Chers déconnobloguiteurs et chères déconnobloguiteuses, bonjour!

Aujourd’hui, c’est le grand rendez-vous annuel pour les philosophes que nous sommes!

Pour la sixième année consécutive, nous allons vous refiler une correction d’un des sujets ce dont au sujet duquel le bac Philo (dendron?) 2013.

Nous commençons à avoir des annales de ch’val que Michou nous envie:

2012 :
http://franck77.unblog.fr/2012/06/18/cest-le-quatre-cent-vingt-septieme-fafiot/

2011 :
http://franck77.unblog.fr/2011/06/16/cest-le-trois-cent-quatre-vingt-onzieme-fafiot/

2010:
http://franck77.unblog.fr/2010/06/17/cest-le-trois-cent-treizieme-fafiot/

2009 :
http://franck77.unblog.fr/2009/06/18/cest-le-deux-cent-dix-septieme-fafiot/

2008:
http://franck77.unblog.fr/2008/06/16/cest-le-bouzieme-fafiot-bis/

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Je rappelle que les calculatrices sont interdites, non mais!

Ce n’est pas tout cela mais ligotons ce que l’on nous propose :

Sujets
Bac 2013 : sujets de philo du bac L 2013 

  • Sujet 1 : Le langage n’est-il qu’un outil ?
  • Sujet 2 : La science se limite-t-elle a constater les faits ?
  • Sujet 3 : Commentaire de texte extrait de Lettre à Elisabeth, de Renée
    Descartes.

 

Sujets
Bac 2013 : sujets de philo du bac S 2013
 

  • Sujet 1 : Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
  • Sujet 2 : Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique ?
  • Sujet 3 : Commentaire de texte extrait de La pensée et le néant, d’Henri
    Bergson.

 

Sujets
Bac 2013 : sujets de philo du Bac ES 2013
 

  • Sujet 1 : Que devons-nous à l’État ?
  • Sujet 2 : Interprète-t-on à défaut de connaître ?
  • Sujet 3 : ANSELME, De la concorde (XIIème siècle)

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Bon, nous avons recus les sujets à 10hoo et comme il faut rendre une copie à midi, il s’agirait de ne pas rester les deux pouces dans le fion. Et comme il faut se mettre rapidos au taf, nous allons, sans cul férir choisir  le sujet 2 de la série S étant donné qu’on a déjà causé du taf l’année dernière, du langage l’année précédente et jean passe… :

Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique ?

A l’interrogation:   »Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique? », le grand philosophe Aristote Von Ribentraup qui vivait en son temps, c’est vous dire si ça ne me rajeunit pas, répondit : « Ach! c’est une putain de bonne question! ». C’est vous dire que ce concept de faire côtoyer sournoisement morale et politique ne date pas d’hier, et s’attaquer à ces deux soeurs, à priori, ennemies, dès poltron le minaret un lundi matin me semble constituer un défi que je m’en va relever parce que les autres sujets me gonflent un pneu.

Tout d’abord, il faut situer les choses. Quant on utilise le terme « moralement » , le gazier qui a pondu le sujet a voulu certainement causer de la morale et non du moral. Je vous dis ça parce que la compagnie Créole n’est pas encore rentrée au top ten des grands mouvements de pensée philosophique. Donc, nous sommes bien d’accord, quand on dit: « agir moralement « , cela veut dire agir avec de la morale. Mais ce qui nous baise, c’est que la morale philosophique n’est pas tout à fait la même que la morale que l’on rencontre en littérature Esopienne telle que celle que l’on peut ligoter à la fin la célèbre fable de Justo Fontaine « Le loup, le renard et la branlette ». Non la morale en philosophie, concerne plus la théorie du  bien et du mal.

Il parait qu’à l’origine, du temps d’Aristote et de Platon, la morale et la politique c’était kif kif bourricot dans la mesure où elles tendaient toutes les deux vers le bien. Bon, vu comme ça, c’était le rêve. Mais à l’époque des duettistes, les philosophes se baladaient en toge immaculée (comme ma sœur) en balançant des théories fumeuses qu’il fallait prendre pour argent comptant, alors que  les politiques se goinfraient déjà aux frais de la princesse en confondant orgies et bien être du citoyen, et comme media-part ou libé n’existaient pas encore, ça roulait en toute confiance au sein de la cité

Cependant, si l’on va plus avant dans le lit bêlé du zimbrec, la causerie se précise ce dont au sujet de laquelle « l’action morale ». Et en philo, quand on dit « action morale », on pense sans cul férir à Kant (qui est un maitre né vachement après 1664)  qui écrit en gras que l’action morale est une action devant être accomplie par devoir et non par intérêt. Et quand on lit ça, on peut dire : « Môssieu! ». En effet, il fournit une bonne base de travail pour tenter de répondre à la problématique du jour qui va nous emmener jusqu’à l’apéro.

Prenons par exemple sœur Emmanuelle qui est  à la morale ce que DSK est à l’institution économique mondiale, c’est à dire un pilier. Ce petit bout de bonne-femme, prof de philo avant de décarrer en retraite, s’est elle même imposée un devoir de s’occuper des lépreux puis des plus démunis des bidonvilles du Caire dans la communauté des zabbalines qui, comme son nom ne l’indique pas, n’avait pas de manteaux à porter.  C’est de l’action morale pure et dure, ou je ne m’y connais pas! Comme elle était en retraite, elle pouvait se tirer sur l’élastique tranquillou dans un couvent et se lustrait l’abricot en zieutant des images pieuses, et bien non! Elle décide de finir sa vie les deux pieds dans la merdasse que les politiques ont réussi à aggraver. C’est quand même l’illustration même de la question suce citée : « Peut-on agir moralement sans s’intéresser à la politique ? »

Z’allez me dire, oui mais l’Emmanuelle, toute pleine de bonté et de morale qu’elle était, aurait pu à l’aise faire de la politique pour mettre en pratique son trop plein de morale. A ce suppositoire, à priori, de bonne à Blois, je dirais non! En effet, la politique n’existe que parce que  les difficultés subsistent, et ces difficultés sont devenues  pérennes, justement à cause de la politique. Donc, même si on admet que Sœur Emmanuelle aurait puissu, à l’échelle d’un pays, à grand coup de morale dans la tronche, prôner le partage des richesses et l’éradication de la misère, les gaziers en place depuis des lustres et des lampadaires, persuadés qu’ils ont une action morale en faisant de la politique auraient eu vite fait de promener mémé en Mercos du côté du pont de l’Alma. .

Une autre technique pour répondre à cette question philosophique qui nous prend le chou ce matin est d’inverser la vapeur en se demandant si l’on peut agir moralement en s’intéressant à la politique, ou mieusque, si la politique est obligatoirement garante de la morale. Mézigue, à ce niveau là, je dis qu’il faut arrêter d’onduler de la touffe et que l’on doit laisser la place à Jean Jacques  Rousseau (le Suisse, pas le douanier) qui écrivait, avant de larguer ses rejetons à l’aide sociale à l’enfance : « La loi, qui est garante de l’organisation et de l’ordre publics, est un produit de la politique, et pour qu’elle serve tout administré, elle ne peut s’exclure du champ moral ». Une fois dessoûlé, il ajoutait : «  Si tel était le cas, l’immoralité alors deviendrait légale. ».

Je ne voudrais pas me vanter, mais avec un sujet aussi torgnole et en l’attaquant à 11plombes du mat au lieu de 8, je pense ne pas avoir écrit plus de conneries que celles qui vont être débitées par les politiques qui vont corriger le sujet dans les différents merdia.

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(©franck.mar77)

 ****  Pour commenter le fafiot ou pour lire les commentaires , il suffit de cliquouiller ici

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 deconnoland@orange.fr

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